Die Menschen um mich herum zerschälen sich in Fleisch und Bein. Ich versuche ihre Namen nachzuziehen, mit einer Feder auf ihrem Schädel. Sie war schon immer da. Es kann ein Anderes geben, aber hier ist nur das Reale. Steige ich durch die Bahnen und die Busse der Stadt, erkenne ich in den Fenstern den Menschen nicht, diesen Menschen nicht, der sich schemenhaft und parallel zu mir bewegt. Was bleibt von meinen Nächten, ist nur noch der bittere Geschmack. Nebelschwaden steigen in meinen Innereien auf, ich kann sie nicht heraus speien. Sie war schon immer da. Und sie geht einfach nicht weg. Die Menschen um mich herum zerschälen sich immer noch zu Fleisch. Und ich versuche immer noch ihre Namen nachzuziehen. Sie geht einfach nicht weg.
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
Tokyo band contrast black metal's brutal complexity with shoegaze's abyssal grandeur, resulting in an LP that feels crushing, yet infinite. Bandcamp New & Notable Aug 24, 2022