Kannst du jede Faser deines Körpers spüren wie sie reißt? Weil es zerrt und zieht überall an deinem Körper. Welkende Organe, stumpfe Augen, ausgetrocknete Münder, verklebte Lider. Die Hitze deiner Verbrennung, sie erreicht meine Hülle, meine Haut und zeigt sich als Leuchten der Nacht. Warum brennst du überhaupt, wenn du sowieso erlischst? Und ich stehe soweit nördlich wie ich es noch nie tat. Meinen Kopf am Boden, meine Augen in der Nacht. Ich seh' in diese Lichter, deine Iris bis zum Tag. Meine Füße frieren fest im Permafrost, bis ich mich frag: Warum brennst du überhaupt, wenn du sowieso erlischst? Versengte Wimpern, verbrannte Haut, festgefroren, deine Iris, jede Nacht, ewiges Eis.
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
Tokyo band contrast black metal's brutal complexity with shoegaze's abyssal grandeur, resulting in an LP that feels crushing, yet infinite. Bandcamp New & Notable Aug 24, 2022